Attention, la rage sévit toujours au Maroc
Le nombre annuel de décès dus à la rage ont baissé de 34 cas enregistrés en 1985 à 18 cas en 2018, selon les chiffres du ministère de la Santé publiés à l’occasion de la Journée mondiale dédiée à cette maladie.
Grâce aux efforts déployés dans le cadre du Programme national de lutte contre la rage, près de 65.000 personnes bénéficient, chaque année, d’une prophylaxie suite à une exposition à un animal suspect de rage, précise le ministère dans un communiqué.
La rage est une encéphalite due au virus rabique, transmise à l’homme essentiellement par morsure ou griffure d’animaux, en particulier le chien (95%), alors qu’il existe des vaccins sûrs et efficaces pour prévenir la maladie.
A titre de prévention, le ministère de la Santé recommande la vaccination des animaux domestiques (chiens et chats) contre cette maladie, tout en évitant tout contact avec des animaux inconnus, en particulier des chiens et des chats.
Il conseille également aux enfants de ne pas jouer avec des animaux inconnus, même s’ils paraissent doux, et les encourager à signaler tout contact, morsure ou griffure par un animal inconnu ou suspect de rage.
En cas d’exposition à un animal suspect de rage, il est nécessaire de laver soigneusement la lésion avec du savon et de l’eau et de se rendre au centre antirabique le plus proche pour bénéficier des soins locaux appropriés et de la vaccination, un sérum antirabique pourrait être administré si nécessaire.
La communauté internationale commémore le 28 septembre de chaque année la Journée mondiale de la rage, célébrée cette année sous signe « Rage : vacciner pour l’éliminer ». Il s’agit d’une occasion idoine pour mettre en évidence les effets néfastes de la maladie sur l’Homme et sur l’animal, ainsi que les moyens de la prévenir et réduire sa propagation.
Selon les données internationales, la rage tue environ 60.000 personnes chaque année à travers le monde, soit environ un décès toutes les dix minutes.
Cette année, le thème retenu pour célébrer la Journée mondiale met l’accent sur l’intérêt de la vaccination annuelle des chiens à propriétaire comme pierre angulaire de tous les efforts de lutte antirabique.
S.L. (avec MAP)