Hamid El Mahdaoui: les propos de son épouse démentis
L’Administration de la prison locale de Tiflet 2 a démenti les informations publiées sur Facebook par Bouchra El Khanchafi et relayées par certains médias, dans lesquelles elle prétend que son époux, le journaliste Hamid El Mahdaoui, serait en grève de la faim et interdit de voir le médecin.
Au sujet de cette prétendue grève de la faim, l’Administration de la prison locale de Tiflet 2 précise, lundi dans une mise au point, que « le détenu en question ne l’a jamais avisée qu’il compte entrer dans une grève de la faim et qu’il reçoit quotidiennement ses repas conformément au régime qu’il suit ».
Concernant sa privation de consultations médicales, « il s’agit d’allégations dénuées de tout fondement », déplore la même source, faisant savoir que ce détenu, depuis son incarcération à la prison locale de Tiflet 2, a bénéficié de six consultations à la clinique de cet établissement pénitentiaire et cinq autres à la clinique dentaire, ainsi que de consultations externes à l’hôpital des spécialités Avicenne et à la Faculté dentaire à Rabat, y compris celle de ce jour même du 23 septembre 2019, sur rendez-vous pré-fixé ».
Quant aux conditions de son incarcération, l’Administration de la prison locale de Tiflet 2 indique que El Mahdaoui est placé, à sa demande, dans une chambre individuelle offrant toutes les conditions sanitaires (aération, éclairage, hygiène…) et qu’il bénéficie des repas préparés par l’entreprise contractuelle.
Rappelons que Hamid El Mahdaoui avait été condamné à trois ans de prison ferme et à verser 3000 dirhams d’amende. Le verdict prononcé en première instance a été confirmé par la Cour d’appel de Casablanca. Le journaliste était poursuivi pour “non-dénonciation de crime portant atteinte à la sûreté de l’Etat”. Ceci, suite à une conversation téléphonique avec un Marocain résidant aux Pays-Bas, au cours de laquelle ce dernier lui a annoncé qu’il allait faire entrer des chars au Maroc.
S.L. (avec MAP)