Aéroport Rabat-Salé: l’épouse d’un responsable au cœur d’un scandale (VIDEO)
Il y en a qui se croient sortis de la cuisse de Jupiter. Sorties aussi, car chez nous, hélas, les représentes de la gent féminine sont promptes à répondre présent concernant ce nombrilisme pathologique. Aussi, épouses,-ou filles, sœurs, cousines, nièces, voire domestiques-, de ministres, d’ambassadeurs, de commis de l’Etat, entre autres « personnalités influentes », se croient-elles plus Marocaines que le commun des mortels et se croient, partout, en terrain conquis .
Mohamed Tijini vient de relater un cas entre mille de ces comportements hautains, indécents et égocentriques de certaines qui se croient au dessus du lot, au-dessus des lois et des usages. Juste parce que pour seul mérite, elles sont « les douces moitiés d’untel ou d’untel personnage influent de l’Etat ».
Cela se passe à l’aéroport Rabat-Salé, dans le salon VIP réservé aux « convives de marque » et dont l’accès est payant (300 DH) si on n’a pas la carte exigée de la compagnie aérienne agréée, explique le journaliste qui s’y trouvait aussi, en attendant son vol, comme les autres passagers.
Une dame élégantete est alors entrée, raconte Tijjini sur une vidéo publiée sur le site Achkayn. «Le responsable du salon s’est alors poliment adressé à elle et lui a demandé, tout aussi poliment, poliment, la carte d’accès au salon VIP. Elle lui a tendu une carte de la RAM. Le responsable s’est excusé en lui expliquant que cette carte n’est plus valable puisque le salon ne relève plus de la compagnie aérienne nationale mais d’une nouvelle société indépendante. La dame a pris cette remarque de haut et a haussé le ton en soutenant sa carte « Ambassadeur » est… » la meilleure de toutes »! Le nec plus ultra des cartes du monde, quoi!
Face au « niet » fu responsable, timide et toujours poli, la concernée, en colère, lui a lancé : «Je veux aller aux toilettes ! Veux-tu que j’aille à celles fréquentées par tout le monde ?». Tout le monde, pour elle, ce sont les passagers marocains lambda attendant leurs vols à l’extérieur du salon VIP», déplore le journaliste.
Ne sachant à quel saint se vouer ni comment se comporter, le pauvre a encore tenté, tant bien que mal, d’expliquer à la dame qu’elle ne pouvait pas accéder au salon VIP tant qu’elle n’a pas ladite carte. Et c’est là qu’elle lui dit : «Ne m’as-tu donc pas reconnue? me ? Je suis la femme de «flane»!». Tijjini dit qu’il connaît ce «Flane», un haut responsable qui occupe actuellement un poste très sensible. En apprenant l’identité de cette dame qui rechigne à aller dans les toilettes de la « plèbe », nous autres Marocain(e)s lambda, l’emmployé n’a eu d’autres choix que de répondre: «Faites ce que vous voulez madame!»
Mohamed Tijjini a regretté le fait qu’on soit en 2019 et que certaines personnes estiment que tout leur appartient et qu’ils peuvent tout se permettre. Cette dame pouvait, selon lui, payer la somme de 300 DH pour accéder au salon VIP et, ainsi, éviter ce scandale. «Je connais son mari. Il a toujours été modeste et accessible malgré le poste de responsabilité qu’il occupe», a souligné le journaliste. Refusant de dévoiler l’identité de « cette dame de la haute », ainsi que celle de son époux, le journaiste espère toutefois que ce dernier verra la vidéo et fera en sorte d’expliquer à sa douce moitié que son comprtement n’est ni digne d’elle , ni de la réputation de son mari, de sa famille, de toutes celles et de tous ceux qui se croient sortis de la cuisse de Jupiter.
« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns avec les autres dans un esprit de fraternité ». Ce premier article de la Déclaration universelle des droit de l’Homme devrait être réappris, rappelé, enseigné par « ces gens-là ». Hélas, parmi ces nombrilistes, se croyant tout permis, nombreux ont pour profession de foi la phrase de Coluche: « Il y en a qui sont plus égaux que d’autres »!
Larbi Alaoui (avec Noura Mounib).