Nicolas Sarkozy : «Le Maroc est un pays où je pourrais vivre» (VIDEO)
Nicolas Sarkozy a participé à une session plénière dans le cadre de la 2ème Université d’été de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), prévue vendredi et samedi à Casablanca.
L’ancien président de France, invité d’honneur, a échangé avec les entrepreneurs de la CGEM dans le cadre de cette session sur «Le monde évolue et vite ! Quelle économie pour demain ?». Et lors de son intervention, Sarkozy a exprimé son amour pour le Maroc et loué les avancées du Royaume sous la houlette du roi Mohammed VI.
«Les Français sont proches du Maroc et des Marocains. Me concernant, avec un père né en Hongrie, je devrais avoir un tropisme vers l’Europe de l’Est. Mais je me sens plus Méditerranéen. Le Maroc est un pays où je pourrais vivre. C’est un pays qui a une histoire et une culture différente de la nôtre mais on est tellement proches», a confié l’ancien président.
Il a par ailleurs indiqué que le Maroc est important pour l’équilibre méditerranéen. «Vous êtes un pôle de stabilité», a souligné Sarkozy, sous les applaudissements de l’assistance.
Et d’ajouter : «J’exprime également mon attachement au roi Mohammed VI dont j’ai suivi, avec beaucoup d’attention, tout ce qu’il a fait et mis en œuvre depuis son accession au Trône. Le Maroc a donné une leçon de stabilité pendant le printemps arabe. Parfois, on a besoin d’un regard extérieur pour le savoir».
Rappelons que la 2ème Université d’été de la CGEM est marquée par la participation de plusieurs personnalités politiques et économiques nationales et internationales et plus de 2000 entrepreneurs, universitaires et étudiants. Selon les organisateurs, cette édition 2019 se tient dans un contexte particulier, « un monde en mutation structurelle accélérée, une dynamique continentale, un essoufflement du modèle marocain de croissance, une CGEM qui se restructure, et une rentrée 2019 marquée par une réflexion nationale sur le nouveau modèle de développement ».
Ce rendez-vous constitue un moment fort permettant de dresser un bilan sans complaisance des forces et faiblesses de l’économie marocaine, basée essentiellement sur une demande interne et un investissement public élevés, n’ayant pas permis, depuis plus d’une décennie, de booster une croissance qui enregistre des taux très faibles avoisinant les 3%, créant ainsi de réelles inégalités, avec des incidences sociales profondes.
N.M.