Terrorisme : Le Maroc et la France l’ont échappé belle
La coordination sécuritaire entre le Maroc et la France a permis, encore une fois, de déjouer des plans meurtriers qui allaient secouer les deux pays.
On en sait un peu plus sur les intentions des deux terroristes extradés dernièrement de France vers le Maroc.
L’enquête qui se poursuit, révèle chaque jour les sinistres plans que Redouane Dahbi et Ayoub Essadki projetaient d’exécuter.
Leur interrogatoire a permis de savoir qu’ils préparaient de mener des attaques sanglantes dans de différents endroits fréquentés, d’habitude, par des jeunes dans la banlieue de Metz.
Ils devaient, grâce à l’assistance logistique des cellules terroristes de Daesch, mener des opérations à la voiture piégée sur des endroits sensibles au centre ville, mener des opérations à la voiture bélier dans des places publiques, afin d’écraser le plus possible de personnes et provoquer des incendies et des fusillades dans des night-clubs, tel « l’endroit » qui se trouve sur la place de la république à Metz. Ils devaient également s’attaquer au restaurant-Bar « La Barra » qui est fréquenté par les homosexuels.
Et au Maroc, ils projetaient de mobiliser leurs adeptes pour mener des attaques contre les symboles de l’Etat, notamment les services de sécurité, des organismes gouvernementaux et des sites touristiques.
Les enquêteurs ont pu arracher d’autres aveux de ces terroristes, notamment qu’ils ont été sollicités pour rejoindre le front syro-irakien, par un recruteur d’origine irakienne rencontré par hasard dans une gare de Paris.
Ce dernier devait leur proposer, par la suite, d’ajourner leur déplacement et de se préparer à mener des actions terroristes en France au nom de Daesch.
T.J