Aïd al-Adha: l’initiative de jeunes Fassis fait réagir (VIDEO)
Rues et avenues de plusieurs villes offrent un spectacle affligeant après « le silence des agneaux », depuis le matin. Feux sur les trottoirs et même au beau milieu de la chaussée pour rôtir têtes et pattes d’ovins sacrifiés, peaux et estomacs jetés n’importe où… Un vrai désastre environnemental perpétré par des citoyens, tous âges confondus, inciviques, inconscients et » je-m’en-foutistes »!
Dans plusieurs villes du Royaume? Non pas toutes! Un bon exemple, -du moins à notre connaissance,- nous vient de la capitale spirituelle. Ainsi à Fès, en l’absence des employés de la voirie, des citoyens ont pris une initiative citoyenne, noble et louable pour suppléer les éboueurs aux abonnés absents ce jour de fête où la propreté des villes est aussi sacrifiée sur l’autel de l’incivisme ambiant.
Cette belle initiative a consisté à Fès à utiliser un triporteur pour ramasser les ordures et autres détritus inhérents au sacrifice des moutons de l’Aïd al-Adha. L’enregistrement vidéo que Le Site Info s’est procuré montre des jeunes du quartier Aouinat El Hajjaj qui se sont mobilisés, ont loué un triporteur et se sont mis au travail, remplaçant ainsi les employés de SOVOSUD (Société de voirie du Sud).
Sur les réseaux sociaux, les commentaires des internautes sont unanimes quant à l’appréciation de cette initiative. Louanges, admiration, encouragements, félicitations et remerciements ont vivement salué cette démarche citoyenne de jeunes de Fès.
Héla, ce n’était pas le cas dans d’autres villes où la saleté était, et est encore omniprésente à l’heure où nous mettions en ligne. Pour exemple, « Rabat, ville lumière, capitale culturelle du Maroc », en particulier le quartier Al Mouhit (l’Océan) dont avenues et rues sont jonchées de détritus de tous genres, avec les odeurs nauséabondes que l’on devine, mais qu’on ne peut sentir sous peine d’asphyxie.
Les auteurs de cette situation déplorable et honteuse, les jeunes qui se chargent des têtes et des pattes ovines comme les adultes qui ont jeté dans la rue peaux et estomacs de moutons, auraient mieux fait d’imiter l’exemple des jeunes Fassis.
Au lieu de cela, ils sont, restent (et resteront sûrement dans l’avenir) « des moutons de Panurge », n’en faisant qu’à leurs têtes d’humains avec des cerveaux de putois!
Larbi Alaoui