Une décision du Maroc met les autorités de Mélillia dans l’embarras
Le Royaume vient d’interdire l’entrée de marchandises en provenance de la ville marocaine occupée, Mélillia, via le poste frontière « Barrio Chino » (quartier chinois).
Cette mesure a été prise courant cette semaine, selon le site Hespress, presque une année après la décision de fermer définitivement la douane de l’enclave occupée. Laquelle décision unilatérale et définitive des autorités marocaines a fait subir de lourdes pertes pécuniaires à l’Etat espagnol, ajoute la même source.
Après cette nouvelle mesure du Maroc, le « président de Mélillia », Eduardo de Castro Gonzàlez, a demandé aux commerçants de la ville occupée de « s’adapter avec les nouvelles décisions imposées par les autorités marocaines ».
En revanche, l’ancien « président de Mélilla » et membre du Partido popular (Parti populaire), Juan José Imbroda a affirmé qu’il ne faut surtout pas prendre trop au sérieux la crise actuelle.
Ce qui n’est pas le cas pour son successeur qui, dans une déclaration à Europa Press, a demandé aux hommes d’affaires de s’ajuster avec cette nouvelle situation, « imposée par un autre Etat ». Et Eduardo de Castro Gonzàlez en veut pour preuve la fermeture de COA, société de télécoms, lundi dernier, suite au blocus décidé par les autorités marocaines.
Et selon Europa Press, il a été constaté que malgré le blocus, des commerçants marocains informels tentaient de faire passer des marchandises de Mélillia vers les autres villes marocaines, en vue de les revendre à des prix beaucoup plus chers que ceux pratiqués dans la ville occupée.
L.A.