Drame d’Imlil: lettre émouvante de la mère de la touriste danoise
La maman éplorée de la Danoise Louisa Vesterager Jesfersen, 24 ans, demande à la justice marocaine de condamner à mort les assassins de sa fille et de son amie norvégienne, Norske Maren Ueland, âgée de 28 ans.
Dans une lettre émouvante adressée, ce jeudi, au président de la Chambre criminelle près l’annexe de la Cour d’appel à Salé, la mère de la victime danoise affirme que sa vie et celle des siens a été brisée par ce drame atroce.
Lue par la défense, cette missive poignante décrit la tragédie de son auteure lorsque, « par une nuit de décembre, deux gendarmes ont frappé à ma porte pour m’informer que ma fille a été assassinée au Maroc ». Depuis cette nuit-là, ajoute-t-elle, sa vie n’est plus que grande tristesse et désolation.
« Le monde aurait été bien meilleur si les auteurs de ce crime ignoble n’avaient pas existé », regrette amèrement la maman de Louisa. Et de regretter également que si ce drame atroce ne s’était pas produit, son « ange », qui n’avait jamais fait de mal à personne, aurait vécu une vie heureuse et sereine.
A rappeler que la sixième audience, du procès des accusés impliqués dans cet assassinat effroyable des deux jeunes Scandinaves, a débuté cet après-midi. Et ce, en présence de Me Abdellatif Ouahbi, avocat de l’Etat marocain dans le drame d’Imlil.
La Chambre criminelle chargée des affaires du terrorisme près l’annexe de la Cour d’appel a fixé, lors de cette audience, la date du 18 juillet pour reprendre l’examen du procès des 24 accusés dans l’affaire du meurtre des deux touristes.
La Cour a décidé de consacrer l’audience du 18 juillet au dernier mot des accusés et à la clôture des débats.
Les accusés, dont un ressortissant portant la double nationalité suisse et espagnole, sont poursuivis notamment pour « constitution d’une bande pour préparer et commettre des actes terroristes, atteinte à la vie de personnes avec préméditation, possession d’armes à feu et tentative de fabrication d’explosifs en violation à la loi, dans le cadre d’un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l’ordre public ».
Larbi Alaoui