Le Maroc n’est pas prêt pour les catastrophes naturelles
Le dernier tremblement d’Al Hoceima est toujours dans les esprits. Le Maroc a démontré qu’il était dépourvu de moyens de lutter contre les catastrophes naturelles.
C’est un rapport de l’ONU qui le dit de manière claire. Les infrastructures du Maroc sont incapables de résister à la colère de la nature.
Le rapport classe notre pays à la 82ème place sur l’échelle des pays menacés d’inondations ou de secousses telluriques. Dans ce classement, la commission de l’ONU, détermine 5 catégories de pays. Il y a les pays à haut risque, à grand risque, à moyen risque, à faible risque et à très faible risque.
Le Maroc figure parmi les pays à moyen risque et obtient le taux de 13.25%. Cependant cette menace peut devenir importante eu égard à la faiblesse des infrastructures. Sur ce plan, le Maroc atteint le taux de 48.70%. Plus grave encore, le rapport estime le risque à 75.98%, puisque le Maroc n’a pas les moyens d’y faire face. En plus, le pays n’a pas la capacité de se mobiliser pour une urgence, ce qui lui vaut un taux d’adaptation de 48.97%.
Selon les experts de l’institut national de géophysique, contactés par Akhir Saâ, le Maroc se trouve dans une zone géographique où les tremblements de terre ne sont pas dévastateurs, puisqu’ils n’atteignent que 4° à 6° sur l’échelle de Richter. Mais, le problème se pose sur les mesures à prendre au niveau de la construction des infrastructures qui doivent répondre à des normes antisismiques strictes.
M.D