Des vidéos sur Facebook dans le viseur de la PJ
La cybercriminalité prend différentes formes sur les réseaux sociaux, particulièrement sur Facebook. Et la Brigade nationale de la police judiciaire, en étroite collaboration avec des éléments de la Direction générale de la surveillance du territoire (DST), a diligenté une enquête sur les tenants et aboutissants de vidéos suspectes publiées sur le Net.
Lesquelles vidéos, rapporte le quotidien Al Massae, incitent au terrorisme pour certaines, alors que d’autres visent l’extorsion de citoyens. Ces enregistrements sont le fait de réseaux connus dont certains membres ont été entendus pour répondre aux accusations qui pèsent sur eux. Parmi ces accusations, précise la même source, la publication des vidéos relatant d’anciens faits, présentés comme actuels et portant des titres prétendant que leur contenu est nouveau.
Concernant les vidéos incitant à commettre des actes terroristes, les autorités compétentes sont parvenues à la conclusion que certains individus ont pu tisser des liens avec des Daechiens combattant sur le front syro-irakien. De même que ces individus sont soupçonnées de collecter des sommes d’argent au profit de milieux extrémistes, précise la même source.
De son côté, la structure informatique de la DGSN a entrepris des investigations sur d’anciennes vidéos, dont celle publiée récemment d’un gendarme ayant été mortellement percuté par la voiture d’un baron de la drogue, sur la route reliant Tanger et Ksar Sghir. La vidéo, présentée comme récente, montre le corps ensanglanté du défunt gendarme avec le titre mensonger: » Un gendarme égorgé à Tanger ».
Quant aux vidéos visant l’extorsion de citoyens, elles sont publiées par des réseaux de cybercriminalité qui prétendent détenir d’autres enregistrements et photos compromettantes de responsables connus et de personnalités influentes.
Larbi Alaoui