DGSN: de nouvelles prérogatives pour Hammouchi
Le Conseil de gouvernement a adopté, hier jeudi, le projet de décret n°2-19-235, relatif aux nouvelles attributions des Directions centrales de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Ledit projet modifie et complète le décret n°2-10-84 daté du 17 avril 2010. Et il a été présenté par le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur.
Selon un communiqué de l’Exécutif, dont Le Site Info détient copie, « ce décret vise au renforcement du corps de la Sûreté nationale en le dotant des instruments et mécanismes juridiques et administratifs nécessaires ». Et ce, « afin qu’il puisse, d’une part, accompagner les mutations de son environnement et, d’autre part, améliorer les performances de la DGSN et l’habiliter à faire face aux défis qu’elle rencontre dans l’accomplissement des missions qui lui sont dévolues, en l’occurrence la préservation de l’ordre public et la protection des personnes et des biens ».
Ainsi, le projet de décret, poursuit le communiqué, vise également « à renforcer le rôle de la Direction de la police judiciaire en matière de coordination des efforts nationaux et internationaux de lutte contre la criminalité dans toutes ses formes, avec les organisations et instances opérant dans ce domaine ».
La restructuration de la Direction des systèmes d’information, de télécommunications et d’identification connaîtra, à son tour, certaines modifications. Rebaptisée « Direction des systèmes d’information et de télécommunications », l’accomplissement des missions dont cette direction a la charge sera grandement optimisée.
Enfin, toujours selon le communiqué gouvernemental, la Direction des renseignements généraux aura la charge de « la gestion des données biométriques et démographiques ». Elle aura aussi à superviser les centres des pièces d’identité « dans le cadre de l’unification et de la modernisation des procédures de délivrance des documents d’identité ».
Cette dernière disposition concerne, de bien entendu, aussi bien les documents des citoyens marocains que ceux des ressortissants étrangers établis dans le Royaume.
Larbi Alaoui