Mission française: une journée « école morte » pour protester
Un grand nombre de parents étaient très satisfaits ce jeudi matin après la journée « école morte » de mercredi. « Sur toutes les écoles AEFE de Casablanca, ce mouvement a été suivi à 80% », nous confirme une source associative. Une initiative qui a donc été suivie par une grande majorité de parents. Quelles sont leurs revendications?
Selon le Groupement des associations de parents d’élèves des établissements d’enseignement français à l’étrangers (api, APEK, CAPE, PEEP et UCPE) « les établissements enregistrent des diminutions de budget de la part de l’Etat Français. Cela s’est traduit par des fermetures de postes d’enseignants résidents titulaires de l’éducation nationale, des proportions jamais atteintes depuis la création de l’AEFE ».
Ce qui pose problème, c’est que « ces postes d’enseignants au primaire et secondaire seront remplacés par des contrats de droit local qui, pour des disciplines spécifiques (professeurs des écoles, lettres, philosophie, histoire géographie, physique), ne répondent pas aux exigences pédagogiques attendues, et qui plus est, seront à la charge des établissements, et par conséquence des familles ». Parallèlement, les frais de scolarité n’ont cessé d’augmenter bien que les associations ont demandé une stabilisation des frais d’écolage.
Face à cette situation, les parents d’élèves avaient lancé un appel à mobilisation le mercredi 12 juin avec cette journée « École Morte » au primaire « pour exprimer notre inquiétude devant le manque de visibilité sur la qualité future de l’enseignement dans nos établissements et pour réclamer à l’agence un arrêt des fermetures de postes d’enseignants détachés par le Ministère de l’Education Nationale Français ».
Cette initiative sera-t-elle la dernière du genre? « Nous allons poursuivre notre combat, car il est hors de question que nos enfants soient victimes des mauvais calculs de l’Etat français », affirme notre source.
S.L.