Polisario: la tension monte d’un cran à Tindouf
Les camps de la honte de Tindouf continuent, depuis le début du mois d’avril dernier, à vivre une situation de soulèvement des populations que la répression polisarienne n’arrive pas à subjuguer.
Au contraire, les manifestations sont montées d’un cran, ces dernières semaines, protestant contre les politiques répressives des dirigeants séparatistes du Front Polisario.
Et samedi dernier, un sit-in a été organisé devant le siège du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) au camp dit « Rabouni ». Des slogans forts ont été scandés par les manifestants revendiquant le retour à la libre circulation et l’arrêt de la répression à l’encontre des marches et sit-in pacifiques des populations des camps de la honte.
Les milices des séparatistes avaient interpellé, depuis le début des ce soulèvement populaire, des dizaines de manifestants. Les derniers en date sont au nombre de quatorze, ayant vivement protesté à l’encontre de la politique de répression imposée à l’intérieur des camps de Tindouf, en territoire algérien.
Pour rappel, afin d’étouffer dans l’oeuf ces manifestations, les séparatistes polisariens ont eu même recours à des véhicules blindés et à l’artillerie lourde. Cela en sus, des bastonnades dont sont victimes les manifestants, enfreignant en cela toutes les conventions concernant les droits de l’Homme.
Le couvre feu et l’interdiction de la libre circulation, de et vers les camps, sont une énième tentative du Polisario et de son mentor algérien, surtout aux postes frontaliers avec le Royaume et la Mauritanie, dans le dessein d’empêcher les réfugiés de fuir l’enfer de la séquestration.
Larbi Alaoui