Maroc

Soirées chaudes à Casablanca: des élus et hommes d’affaires risquent gros

Les soirées « bunga-bunga » font des émules dans nos murs. La dernière affaire de moeurs du genre implique des élus et des personnes nanties, à Casablanca, rapporte le quotidien Assabah.
Tous les ingrédients de telles soirées chaudes sont réunies et des mineures sont concernées. Et ce sont justement les aveux d’une mineure casablancaise qui ont pointé les activités d’un réseau de partouzes auxquelles sont conviés des élus et des hommes d’affaires, dans des quartiers du centre-ville de la capitale économique.
Le journal précise que ces soirées sont orchestrées par une maquerelle se faisant appeler » Rkia » ou « Rokia ». Celle-ci exploitait des jeunes filles mineures, dont la famille de l’une d’elles avait été alertée par les rentrées tardives de sa fille, à qui il arrivait aussi de découcher.
Prétextant qu’elle était en compagnie de ses amies, la mineure avait sur elle de grosses sommes d’argent qu’elle dépensait dans l’achat de vêtements et de parfums de luxe. Sa famille, ayant constaté cela, est parvenue à arriver à la triste réalité précitée et a pu obtenir le numéro du téléphone portable de la proxénète.
La famille s’est empressée alors de déposer plainte auprès du procureur général et de savoir que plusieurs amies de sa fille sont aussi sur la liste des mineures appâtées par la dénommée « Rkia ». Toutes percevaient des sommes d’argent importantes pour une nuit de débauche, allant jusqu’à 1000 DH, ou davantage selon les « prestations » de chacune et selon les « sollicitations ».
Toutes ces donnes et l’enquête diligentée à ce sujet vont mettre dans de beaux draps (plutôt de « très sales »!) nombre de personnalités et d’hommes d’affaires. Ceci, après l’interpellation de la maquerelle, dont la véritable identité a été tue, et avoir découvert qu’elle possède plusieurs appartements à Casablanca. La même source précise qu’elle prenait un soin particulier dans le choix des clients, amateurs de ces soirées « bunga-bunga », et que ses activités ne se limitaient pas à Casablanca, mais concernaient d’autres villes, dont Marrakech et Tanger.
Est-il besoin de rappeler que lors de ces soirées, tous les ingrédients de la débauche et de la perversité faisaient « bon » ménage: partouzes, boissons alcoolisées, séances vidéos de filles en tenue d’Eve, etc.
Larbi Alaoui


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