Décès d’un non-voyant: Bassima Hakkaoui se défend
Le ministère de la Famille, de la Solidarité, de l’Égalité et du Développement social a affirmé qu’il a toujours fait part de sa disposition à poursuivre le dialogue avec le groupe de non-voyants observant un sit-in sur le toit de son bâtiment, à condition qu’ils mettent fin à leur action dans un souci de préserver leur intégrité physique, regrettant que ces derniers aient rejeté toute initiative dans ce sens.
Dans un communiqué publié, lundi 8 octobre, suite au décès dimanche d’un membre dudit groupe, après sa chute du toit de son bâtiment, le Ministère a assuré qu’il a été toujours ouvert au dialogue, même après le début du sit-in en question, le 26 septembre dernier.
Le ministère a assuré que, contrairement aux informations relayées à ce propos, il n’a pas autorisé l’accès du groupe en question à son bâtiment, ajoutant que les faits se sont produits en dehors des horaires du travail, après effraction des portes métallique et vitrée, lesquels actes ont été enregistrés par vidéo-surveillance.
Le ministère réaffirme que, dès le premier jour, il a ouvert tous les canaux de dialogue possibles, que ce soit par le contact direct ou à travers les conversations téléphoniques, ajoutant que, vu la spécificité de la situation, les autorités locales ont entamé, de leur part, un dialogue avec les membres du groupe, via une série de réunions n’ayant abouti à aucun résultat, du fait de leur attachement à la revendication relative au recrutement direct et exceptionnel.
Concernant les mesures en cours dans le cadre de ce dossier, le Ministère a souligné qu’il poursuit ses efforts pour adopter un concours spécifique pour les personnes en situation de handicap, sous la supervision d’une commission nationale permanente auprès du chef du gouvernement, chargée du suivi de l’évolution des concours dédiés à cette catégorie, rappelant que le premier concours dédié à ces personnes est prévu pour la fin de l’année en cours.
De même, le ministère s’engage à améliorer les prestations du Fonds d’appui à la cohésion sociale dédiées aux personnes en situation de handicap, ce qui facilitera le financement d’activités génératrices de revenus au profit de cette catégorie, à hauteur de 60.000 DH, toute en augmentant le nombre de bénéficiaires, en élargissant les domaines d’action et en améliorant les mécanismes de travail.
Le ministère tend, en outre, à inclure dans la loi de finances 2019 un article visant à faciliter l’organisation du concours spécifique pour les personnes en situation de handicap, pour atteindre le taux de 7% prévu par le décret y afférent.
S.L. avec MAP