Laura Prioul tacle encore Saad Lamjarred
Après avoir exprimé sa solidarité avec la nouvelle victime présumée de Saad Lamjarred, Laura Prioul, qui avait accusé le chanteur en 2016, a fait de nouvelles déclarations. Elle dit être très solidaire avec la jeune fille qui a porté plainte et ne comprend pas pourquoi la justice française n’a pas surveillé de plus près Lamjarred.
« J’ai été extrêmement choquée par cette nouvelle affaire et j’ai pensé à la victime qui a vécu l’enfer », a déclaré Laura Prioul sur les ondes de RTL.
« Il y a beaucoup de choses que je ne comprends pas comme le fait qu’il puisse vagabonder où il veut et quand il veut… qu’il puisse partir en vacances comme ça est quelque chose que je comprends pas et que je ne peux pas concevoir étant donné qu’il y a déjà eu des plaintes contre lui, dont la mienne… », se lamente la jeune fille qui a accusé le chanteur de viol, en 2016 à Paris.
« C’est quelqu’un qui parait très gentil et qui prend soin des personnes, mais d’un seul coup… son regard change et il devient violent », affirme-t-elle au journaliste de RTL. « Je comprends cette fille et je la félicite d’avoir porté plainte… si elle veut me contacter ce sera avec grand plaisir », ajoute Laura Prioul qui pense que cette nouvelle affaire de viol aurait pu être évitée par la justice « s’il avait un bracelet par exemple… il n’a pas été assez surveillé ».
Concernant son quotidien, la jeune femme dit essayer de « reprendre une vie normale, mais cela reste difficile pour moi, il y a des détails dans la vie de tous les jours qui me démoralisent encore, ce n’est pas gagné ».
Le chanteur a par ailleurs été autorisé par la justice française à se rendre au Maroc. Il en a profité pour sortir plusieurs tubes dont le dernier “Casablanca”.
En 2010, Lamjarred a également été mis en cause aux États-Unis dans une affaire de viol présumé, mais les poursuites ont été abandonnées.
Dans cette nouvelle affaire qui a éclaté à Saint Tropez, Saad Lamjarred a été mis en examen pour « viol » par le juge d’instruction.
« Aucun élément matériel ne montre qu’il y ait eu violence ou contrainte », affirme maître Jean-Marc Fedida à France info. Saad Lamjarred « conteste vigoureusement les faits et ne reconnaît aucune espèce de violence », ajoute Jean-Marc Fedida qui affirme que la relation sexuelle est « consentie » et qu’ « aucun élément matériel ne montre qu’il y ait eu violence ou contrainte ».
Lamjarred n’a pas le droit de quitter le territoire français et a versé une caution de 150.000 euros.
Rappelons que la nouvelle plaignante est née en 1989. Elle est originaire des Alpes-Maritimes et travaillait à Saint-Tropez en tant que saisonnière.
Soufiane Laraki