Le Maroc est toujours en colère contre la FIFA
Un colloque pour tirer le bilan africain de la Coupe du monde 2018 a eu lieu ce samedi à Rabat.
Lors de cette rencontre, le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa est revenu sur la question de l’arbitrage vidéo. Le président de la FRMF a changé de discours et expliqué qu’il ne fallait plus se poser en victimes de la VAR, mais faire des propositions concrètes et analyser les situations afin de faire avancer les choses, a-t-il déclaré.
Lekjaa a également insisté sur le fait que le côté business ne doit pas faire de l’ombre au football avec un grand F. « L’arbitrage vidéo doit être juste, la VAR ne doit pas prendre parti pour une équipe », a-t-il insisté, déplorant au passage l’absence d’arbitres africains pour les matchs importants du Mondial.
Rappelons qu’après l’élimination du Maroc en Coupe du Monde, Lekjaa avait envoyé une lettre à la FIFA pour dénoncer l’arbitrage.
« Nous estimons sans ambages que les erreurs arbitrales survenues notamment lors des deux matches cruciaux face au Portugal et face à l’Espagne ont gravement pénalisé notre sélection nationale », avait-il écrit.
« Le recours à la vidéo assistance aux arbitres (VAR) n’a servi qu’à préserver les intérêts de nos concurrents. En témoigne le non recours à cette technologie, censée amoindrir le biais de subjectivité arbitrale, dans le cas de penaltys non sifflés en faveur du Maroc face au Portugal », avait-il ajouté en demandant à la FIFA de « réparer les injustices ».
La fédération brésilienne, elle aussi, avait adressé une lettre à la FIFA pour protester contre l’arbitrage lors de Brésil-Suisse.
La FIFA a laissé entendre que la VAR pourrait connaitre une évolution dans le futur. Cela pourrait un “joker VAR” que chaque équipe pourrait utiliser une seule fois et l’échange entre les arbitre pourrait être entendu par les équipes. “Nous prendrons des décisions afin d’améliorer au mieux le système”, a indiqué l’Instance.
Mais une chose est sûre pour la FIFA: « Le niveau d’arbitrage est remarquable et aucune sélection qui a disputé la phase de poules ne peut se sentir lésée avec la VAR ». Des paroles qui ont laissé perplexes les spécialistes.
D’un autre côté, le président de la CAF Ahmad Ahmad, a dressé un bilan « inquiétant » pour l’Afrique lors du Mondial 2018. « Il faut une remise à niveau immédiate, et cela passe évidemment par la formation des jeunes », a-t-il insisté.
S.L.
