Gendarmerie royale: la dernière décision de Haramou
Des gendarmes ayant fait de la prison pour différents chefs d’accusation (corruption, extorsion, dissimulation de preuves…) ont été relaxés et ce, après que différents tribunaux du pays ont prononcé leur acquittement.
Une commission spéciale a été désignée par l’état-major général de la gendarmerie royale pour décider des suites à donner aux dossiers de certains gendarmes concernés, rapporte le quotidien Al Massae de ce vendredi 4 mai.
Des dossiers ont déjà été traités et la réintégration dans les rangs de la gendarmerie a été prononcée au profit d’éléments ayant été incarcérés un certain temps et ayant bénéficié d’acquittement. En revanche, d’autres gendarmes ont eu recours aux tribunaux administratifs pour faire appel contre leur mise à pied malgré des jugements en leur faveur.
Le journal ajoute que parmi ces gendarmes ayant fait appel se trouvent ceux qui avaient été victimes d’un sniper. Celui-ci était motivé par un sentiment de vengeance et la dent qu’il avait contre des gendarmes à qui il reprochait, non pas d’être corrompus, mais… de faire leur travail signalant des infractions.
Le général de division, Mohamed Haramou, tient à coeur ce dossier qu’il qualifie de « brûlant », sachant que de nombreuses familles ont dramatiquement pâti, alors que le chef de famille a été innocenté pour les chefs d’accusation qui lui avait été reprochés. A noter que l’ex-patron de la gendarmerie royale, Housni Benslimane, avait promis à des gendarmes leur réintégration à condition qu’ils obtiennent des jugements définitifs de leur innocence dans le dossier du sniper, surnommé « le monstre ».
Larbi Alaoui