Le Maroc épargné par la chute du satellite chinois
L’affaire de la station spatiale chinoise Tiangong-1 qui retombe sur Terre continue de faire parler. Sa trajectoire était d’ailleurs suivie de très près par la communauté scientifique, notamment le Centre astronomique international d’Abu Dhabi.
Celui-ci qui avait prévu que l’impact aura lieu au petit matin du 2 avril, avait exclu le Maroc de la liste des pays menacés par la chute du satellite.
« Les pays arabes qui sont à l’abri de la chute du satellite sont: la Jordanie, la Palestine, le Liban, le Qatar, le Bahreïn, les EAU, l’Irak, Djibouti et le Maroc », avait précisé le Centre dans un tweet.
Par ailleurs, Florent Deleflie, astronome de l’Observatoire de Paris, a expliqué à l’AFP que « la station devrait rentrer dans l’atmosphère dans les heures entourant le passage à lundi (heure GMT) (…) selon les dernières estimations… qui peuvent encore changer ». A noter que la défunte station spatiale qui pèse environ huit tonnes, ne devait pas causer de dégâts en tombant.
Et la station spatiale chinoise Tiangong-1 s’est finalement désintégrée, lundi 2 avril, lors de sa rentrée dans l’atmosphère au-dessus de la partie centrale du Pacifique sud. « La plupart des équipements ont été détruits lors de la phase de rentrée dans l’atmosphère », a assuré le CMSEO, bureau chinois chargé de la conception des vols spatiaux habités, dans un communiqué.
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Ayoub Maftah Al Kheir