Les factures de la Lydec font toujours polémique à Casablanca
Force est de constater que les factures de la Lydec, délégataire de la distribution de l’eau, de l’électricité, de l’assainissement et de l’éclairage public à Casablanca et Mohammedia, font toujours polémique. Et ce sont les factures jugées « trop salées » qui ne cessent de provoquer la colère des habitants. En témoignage les témoignages de nombreuses sur les réseaux sociaux.
Après des réclamations de clients, la Lydec a apporté des éclaircissements sur son système de tarification et de facturation, afin de rassurer (désespérément) les concernés.
« Près de 51% des clients particuliers de Lydec à Casablanca consomment en moyenne moins de 6 mètres cubes par mois, pour une facture maximale de 38 Dh TTC (service d’assainissement inclus) », assurent les responsable de la Lydec. Ils affirment que ces foyers « n’ont pas été touchés par l’augmentation tarifaire » (tarifs et mode de facturation inchangés).
Et concernant les factures d’électricité, la Lydec explique qu’environ 66% des clients particuliers à Casablanca consomment en moyenne moins de 150 kilowatt/heures par mois pour une facture maximale de 164 Dh TTC.
Par ailleurs, le directeur général de Lydec, Jean-Pascal Darriet, a souligné, au cours d’un point-presse, que les tarifs de vente appliqués sont fixés suivant les dispositions et conditions prévues dans le contrat de gestion déléguée, conclu entre l’Autorité délégante, le ministère de l’Intérieur et le délégataire.
À ce propos, deux arrêtés ministériels, publiés au Bulletin officiel du 22 juillet 2014, ont fixé l’augmentation par l’ONEE des tarifs de vente de l’électricité et de l’eau à tous les distributeurs d’eau et d’électricité du Royaume, à compter du 1er août 2014 et jusqu’à 2017, a-t-il insisté.
« Ces deux arrêtés ont introduit un système de facturation sélective pour les tarifs « Particuliers », ainsi que de nouvelles dispositions tarifaires pour les autres usages (industriels, administrations…) », précise le DG. Suffisant pour calmer les Casablancais?
Soufiane Laraki