La colère se poursuit dans les lycées français du Maroc
L’appel à la grève du 6 février prend une tournure particulière dans les lycées français du Maroc dans lesquels de nombreux postes seront supprimés, dès la rentrée prochaine.
La plupart des syndicats de l’enseignement ont appelé à la grève, ce mardi 6 février, en France, pour protester contre la réforme à venir du baccalauréat et la refonte du système d’orientation. Beaucoup d’enseignants s’étonnent du manque de concertation et craignent une remise en cause de leur statut. Le gouvernement français vient de confirmer, la semaine dernière, sa volonté de réduire drastiquement le nombre d’enseignants, annonçant vouloir recourir aussi souvent que possible à des postes de contractuels.
Une rentrée 2018 sous tension
Dans les établissements de l’AEFE au Maroc, la rentrée prochaine s’annonce d’ores et déjà difficile. Plusieurs postes de titulaires et de conseillers pédagogiques ne seront pas renouvelés. Plusieurs matières telles que les mathématiques, l’histoire-géographie, le français, l’économie-gestion sont touchées. A cela s’ajoutent des décisions en matière salariale que la plupart des enseignants contestent : gel de leur point d’indice, instauration d’un jour de carence.
Une fois n’est pas coutume, des associations de parents d’élèves sont solidaires des revendications enseignantes et appellent à une journée « école morte » ce même jour, en demandant à leurs enfants de ne pas se rendre en cours.
S.L.