Rabat: un fonctionnaire arrêté pour escroquerie au nom du Palais royal
Grand coup de filet de la police judiciaire de Hassan-Agdal-Ryad, de la capitale! Un fonctionnaire de l’Intérieur a ainsi été présenté au procureur général pour détention de documents et de sceaux libellés au nom du Palais royal et mis en garde à vue à la prison locale El Arjat 1, rapporte Assabah.
Le mis en cause a été arrêté pour plusieurs chefs d’accusation dont faux et usage de faux, escroquerie et détention de documents au nom du Palais royal. La police judiciaire s’est également rendue au Mausolée Mohammed V afin d’interroger un haut responsable sur cette affaire mais celui-ci avait disparu des radars et un avis de recherche a été lancé contre lui, ainsi que contre une autre personne faisant partie du personnel du Palais royal de Rabat.
Les premières investigations ont révélé, d’après les aveux même du premier mis en cause, que les faussaires promettaient à leurs victimes d’intercéder pour eux dans la réalisation de projets d’investissements, De même qu’il a été procédé à la saisie d’une serviette du fonctionnaire interpellé contenant les photocopies de trois CIN, ainsi que d’autres documents portant les sceaux du Palais royal.
D’autres complices sont dans le collimateur et, parmi eux, le secrétaire général de la Rabita des chorfas alaouites d’Errachidia. Alors que les trois personnes dont les photocopies des CIN ont été retrouvés n’ont pas répondu; jusqu’ à vendredi dernier, à la convocation des autorités compétentes pour expliquer les raisons de la présence de leurs CIN chez le prévenu principal.
Le journal précise qu’il a été promis à certaines victimes de ces escrocs, agissant prétendument au nom du Palais royal, de régulariser leur situation administrative au sein de l’ONEE de Fès, alors qu’une autre victime, originaire de Bouznika, s’attendait à pouvoir importer illégalement des marchandises de l’étranger. Cette dernière personne avait été arrêtée et entendue par le procureur général, en juillet dernier, tandis que l’enquête a révélé qu’une autre personne avait reçu la promesse des arnaqueurs de l’aider à la création d’une entreprise de surveillance et de maintenance.
Larbi Alaoui