Maroc: l’enseignement privé a un délai de six ans pour rectifier le tir
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Une bonne nouvelle, toutefois! Celle de l’adoption récente, par le gouvernement, de la loi-cadre sur l’Education nationale, la première du genre au Maroc. Celle-ci prévoit de nouvelles dispositions pour donner un vigoureux coup de pied pédagogique dans le fourmilière. Le quotidien Akhbar Al Yaoum a titré « L’Etat s’apprête à sevrer l’enseignement privé », révélant certaines dispositions prises par le gouvernement et concernant ce pan du secteur de l’Education nationale.
Aussi un délai de six ans a-t-il été donné aux établissements privés pour la formation de leurs cadres, aussi bien administratifs que pédagogiques. De même que le privé est désormais assujetti à avoir un cahier de charges explicitant ses entrées d’argent concernant les frais d’inscription de ses « clients » à la rentrée scolaire, ainsi que les autres frais dont les parents et tuteurs s’acquittent mensuellement.
Des sources du journal affirment que ces nouvelles dispositions, surtout la dernière, ne manqueront pas de susciter la polémique dans les rangs des propriétaires des institutions privées. A rappeler que ce secteur juteux accueille 15% des personnes scolarisées à travers le Royaume et que l’axe Casablanca-Kénitra, à lui seul, en reçoit 30%.
Larbi Alaoui