Séisme politique: le « sauve qui peut » a commencé à Marrakech
Le sauve qui peut a commencé pour certains de nos responsables. Ceux qui ne se sentent pas les mains propres et craignent d’être emportés par une secousse prochaine du séisme politique essaient de sauver la mise en s’ingéniant à trouver une issue pour sauver ce qui peut l’être. Selon les sources de Le Site info, à Marrakech, nombreux sont les présidents de communes et autres responsables qui s’apprêtent à céder des biens à des membres de leurs familles et aux proches.
Cette « générosité » soudaine s’explique par les résultats d’un rapport de la Cour des comptes pointant 102 présidents, vice-présidents et conseillers de la ville ocre pour des dysfonctionnements et autres manquements hors-la-loi. Cessions et transmissions de parts à la famille vont bon train, ainsi que réunions des fonctionnaires au sein des communes et étude de dossiers pour parer au plus pressé en attendant le verdict tant craint du ministère de l’Intérieur.
D’après un rapport de la Direction générale, ce sont une centaine de personnes qui, comme les Gaulois, craignent que le ciel ne leur tombe sur la tête. Faisant l’objet d’enquêtes judiciaires depuis dix mois, elles attendent fébrilement les sanctions (ou pas) du ministère de l’Intérieur et la reddition des comptes pour tous ceux qui assument une responsabilité publique.
A noter que la liste comporte quarante présidents de communes, vingt-huit vice-présidents et trente-quatre conseillers, dont les dossiers ont été soumis à la justice.
Larbi Alaoui