L’avion privé d’une princesse saccagé à l’aéroport de Rabat-Salé
Après des voitures appartenant à des membres de la famille royale saccagées du côté de Salé, quartier Sidi Moussa en particulier, voici venu le tour des avions privés qui sont la cible d’intoxiqués ou de de malades mentaux!
C’est ainsi qu’un individu, souffrant de dépression, paraît-il, est parvenu à s’introduire à l’aéroport de Rabat-Salé, se trouvant précisément sur le territoire de la ville blanche, sur la route de Meknès. Il a ainsi causé de graves dommages à l’avion privé d’une princesse. Il a été vite maîtrisé, interpellé et soumis à la surveillance médicale de l’hôpital psychiatrique Ar-Razi de la même ville, rapporte le quotidien Assabah, à la Une de son édition de ce jeudi 30 novembre.
Une enquête de la police judiciaire a été diligentée, dimanche dernier, pour démêler l’écheveau de cette affaire inédite d’avion saccagé, alors qu’une surveillance policière est maintenue, depuis cinq jours, autour de l’établissement hospitalier. Ceci, en attendant la fin des investigations et la décision du procureur général.
Une source proche de l’aéroport de Rabat-Salé, ajoute le journal, révèle que deux gendarmes ont été surpris par l’intrusion du présumé coupable qui avait réussi à entrer, via un douar de la forêt de la Maâmora, pour perpétrer son saccage. Les deux gendarmes ont été entendu, ainsi qu’un responsable de l’aéroport, afin que les responsabilités de chacun soient définies permettant de prendre les mesures nécessaires dans ce cas de figure.
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D’un autre côté, il s’est avéré que l’individu, originaire de Casablanca, est arrivé dans la région dans des circonstances inconnues. Sa mère a fourni de nombreuses ordonnances attestant qu’il avait séjourné à plusieurs reprises dans des hôpitaux de la métropole et qu’il est assujetti à prendre différents médicaments prescrits pour combattre sa maladie. Comme il est habitué à fuguer du domicile familial pour vivre une situation de clochardisation rendant impossible aux siens de surveiller ses faits, gestes et déplacements.
Larbi Alaoui
