Hirak: de lourdes charges pèsent sur les compagnons de Zefzafi
Le juge d’instruction du tribunal pénal de la cour d’appel de Casablanca a annoncé, mardi, la décision de la comparution du reste des groupes d’activistes du Hirak, dont trois accusés en état de liberté.
Selon Saïd Benhamani, avocat de la défense des détenus du Hirak, cité par le site Al Yaoum 24, il s’agit de 22 activistes, dont cinq sont poursuivis pour des accusations criminelles et d’autres d’ordre pénal, sous l’article 201 définissant les peines maximales qui pourraient aller jusqu’à la condamnation à mort. Les détenus concernés par ces lourdes accusations sont Karim Amagar, Nabil Ahmjeeq, Ouhoud Abdelali, Badreddine Boulajel et Ibrahim Abqawi.
L’avocat a précisé mercredi, que la liste des détenus poursuivis comprend trois personnes laissées en liberté. Il s’agit de Mohamed Addoul, de Zakaria Kaddour, et d’Abdel Mouneim Asartihou, alors que la liste des poursuivis en état de détention préventive à la prison de Oukacha comprend 13 activistes.
L’avocat a expliqué à Al Yaoum 24 que le juge d’instruction a décidé de ne pas retenir la plainte publique contre Salima Zyani, connue sous le nom de « Sylia », qui a bénéficié de la grâce royale. Il a souligné que les procédures juridiques exigent d’informer les accusés, la défense et le parquet général de la décision du renvoi devant la cour, en attendant l’exercice du droit d’interjeter appel de la décision ou non, dans les délais prescrits par la loi.
N.B.
