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Education: Les grands chamboulements de Hassad pour la rentrée
L’arrivée de Mohamed Hassad à la tête du ministère de l’éducation nationale et les décisions qu’il prend pour sauver un système éducatif au bord du gouffre n’ont pas cessé de faire couler beaucoup d’encre.
Parmi les récalcitrants à son plan de réformes, on trouve les syndicats en première ligne.
Première mesure essentielle : le ministre compte chambouler l’horaire des cours avec la décision de les assurer également entre midi et 14 heures.
Cette décision a surpris et pris de court les centrales syndicales. Elles sont sorties de leurs gonds en opposant une fin de non-recevoir, d’autant plus que Mohamed Hassad a motivé sa décision par l’élargissement de l’offre au niveau du secondaire en parallèle avec le manque de capacités d’accueil.
Contacté par le quotidien Al Massae, pour avoir son point de vue, Abdelilah Dahmane, secrétaire général de la Fédération nationale des fonctionnaires de l’enseignement, affiliée à l’Union nationale des travailleurs du Maroc (UNMT), a critiqué la décision de Hassad. Elle s’inscrit, selon lui, dans la logique du « bricolage » utilisée par le ministère à travers des mesures de « rafistolage ».
Il a mis en garde contre la mise en œuvre de cette décision qui aura un coût et des répercussions « non éducatives »: l’élève en paiera le prix et mettra en péril la stabilité psychologique et sociale du professeur. Bien plus, ajoute Dahmane, l’application de cet horaire exige également la présence de l’administration, ce qui constitue une exception inutile.
D’autres sources de l’éducation nationale préviennent Hassad de l’aberration consistant à imposer son plan d’assurer des cours durant une période réservée aux repas et au repos. Cela posera de nombreux défis liés à assurer la nourriture pour des milliers d’élèves concernés par cette décision, d’autant plus qu’à ce niveau les établissements scolaires sont dépourvus d’équipements et de ressources humaines nécessaires, situation que Dahmane lie à la tentative du ministère de cacher l’inexistence d’une politique de planification claire et saine.
Les mêmes sources affirment que cette décision posera des problèmes au sein des familles et du milieu éducatif, dans la mesure où elle suppose des espaces d’accueil inexistants. Le ministère tente de cloner l’expérience du secteur privé qui demeure tributaire de sa capacité d’accueil pour des élèves appartenant à des familles dont les parents travaillent.
Contacté par le quotidien Al Massae, pour avoir son point de vue, Abdelilah Dahmane, secrétaire général de la Fédération nationale des fonctionnaires de l’enseignement, affiliée à l’Union nationale des travailleurs du Maroc (UNMT), a critiqué la décision de Hassad. Elle s’inscrit, selon lui, dans la logique du « bricolage » utilisée par le ministère à travers des mesures de « rafistolage ».
Il a mis en garde contre la mise en œuvre de cette décision qui aura un coût et des répercussions « non éducatives »: l’élève en paiera le prix et mettra en péril la stabilité psychologique et sociale du professeur. Bien plus, ajoute Dahmane, l’application de cet horaire exige également la présence de l’administration, ce qui constitue une exception inutile.
D’autres sources de l’éducation nationale préviennent Hassad de l’aberration consistant à imposer son plan d’assurer des cours durant une période réservée aux repas et au repos. Cela posera de nombreux défis liés à assurer la nourriture pour des milliers d’élèves concernés par cette décision, d’autant plus qu’à ce niveau les établissements scolaires sont dépourvus d’équipements et de ressources humaines nécessaires, situation que Dahmane lie à la tentative du ministère de cacher l’inexistence d’une politique de planification claire et saine.
Les mêmes sources affirment que cette décision posera des problèmes au sein des familles et du milieu éducatif, dans la mesure où elle suppose des espaces d’accueil inexistants. Le ministère tente de cloner l’expérience du secteur privé qui demeure tributaire de sa capacité d’accueil pour des élèves appartenant à des familles dont les parents travaillent.
N.B.