Parkings casablancais: mais quel est donc « le juste prix »? (VIDEO)
Le reportage de la chaîne de la ville du Détroit, Médi 1 TV, sur les problèmes de stationnement que connaît la Métropole du Royaume est pour le moins édifiant.
Trois dirhams, selon la loi, cinq ou dix exigés par les gardiens! Automobilistes et motocyclistes ne savent plus sur quelles roues ne pas rouler. Certains paient les dix dirhams sans rechigner car l’important pour eux est de trouver une place libre et de savoir leur véhicule bien gardée. En revanche, d’aucuns crient à l’arnaque et ne donnent que les trois dirhams réglementaires, sous peine d’être « malmenés », d’une façon ou d’une autre, par certains gardiens.
Pour l’ensemble de ces derniers, c’est un autre son de cloche. Certains, virulents, osent dire que l’automobiliste n’a qu’à casquer et à se barrer illico pour aller voir ailleurs s’il y sont. D’autres, plus conciliants, expliquent pourquoi les trois dirhams ne nourrissent pas leur homme: loyer onéreux de la place, allant de 5000 DH à 6000, voire …15 000 (!), pour chaque semaine que Dieu fait, ainsi que charges familiales et autres besoins quotidiens.
Ceci, concernant la corniche de Ain Diab. Qu’en est-il des horodateurs? Eh bien, d’abord deux DH à mettre dans l’appareil puis un dirham supplémentaire pour chaque heure. Quand aux parkings ils sont beaucoup plus gourmands.
Qui mettra le frein pour que cesse ces abus considérés comme normaux par les gardiens? Qui mettra le point mort à cette problématique qui n’est pas que bidaouie, mais concerne toutes nos villes et, particulièrement, nos plages archi-bondées en cette saison estivale caniculaires?
Larbi Alaoui