En ContinuMaroc
On tire à boulets rouges sur l’avocat Mohamed Ziane
Sous le titre à la Une, « La colère monte contre Ziane, architecte des protestations du Rif », le quotidien arabophone, Akher Saâ, rapporte que les interventions de l’avocat Mohamed Ziane n’ont pas cessé de provoquer indignation et ironie sur les réseaux sociaux de la part d’activistes politiques et militants des droits de l’Homme. Voici quelques échantillons de cette colère satirique:
Nejmi: « pour un procès politique symbolique de ce menteur »
Ces activistes estiment que le parcours de Ziane ne l’habilite pas à plaider la cause des valeurs de la justice sociale et des droits de l’Homme. Ils l’accusent de s’être engouffré dans les protestations à des fins personnelles.
Le quotidien reprend ainsi le post de Karim Sbai qui s’interroge sur sa page Facebook: « Est-ce que celui qui a envoyé en prison, pour un mot, le vieux routier Noubir Amaoui est habileté à défendre les militants pour la justice sociale? ».
La réponse très cinglante est venu du journaliste et poète Hassan Nejmi: « Tous les Marocains savent qui a fait entrer en prison Amaoui et qui l’a fait sortir sous la pression des militants et des hommes libres, aussi bien au Maroc qu’ailleurs. Je pense que la société civile au Maroc et, notamment les instances des droits de l’Homme, doit intenter un procès politique symbolique à ce menteur pour s’être infiltré dernièrement dans le dossier d’Al Hoceima dans le dessein d’un sabotage inavoué ».
Moulay Ahmed Douraidi: « Il ne peut intervenir que s’il a des intérêts »
Pour sa part, et dans une déclaration à Akher Saa, Moulay Ahmed Douraidi, coordinateur du Front de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, a souligné que « l’avocat et ancien ministre des Droits de l’Homme ne peut intervenir dans le dossier du Hirak d’Al Hoceima que lorsque il a des intérêts déterminés pour une partie déterminée ».
Moulay Ahmed Douraidi conclut sa déclaration en affirmant: « Le Hirak du Rif fait partie des mouvements sociaux que connaît le Maroc. Il fait partie également de ses forces politiques. Ses revendications sont légitimes et doivent avoir une réponse dans le cadre des institutions ».
N.B.