Hind El Achchabi remporte une victoire importante contre son ex-mari koweïtien
Le plus dur est fait pour Hind El Achchabi. La femme d’affaires marocaine, présidente du groupe Dalia Développement, a gagné un procès pour abus de confiance que lui avait intenté son ex-mari, le diplomate koweïtien Sadeq Mohamed Saleh Marafi en poste à Vienne et l’ambassade du Koweït, constitués partie civile, a appris Le Site Info d’une source proche de Hind El Achchabi.
Le verdict a été prononcé mardi 11 juillet par la Cour d’appel de Hay Riad de Rabat qui par ce jugement rend justice à cette femme. Dans cette affaire, elle était accusé par les Koweitiens d’avoir utilisé ses avantages de femme de diplomate. Notons que son affaire d’adultère est actuellement en cassation.
Pour rappel, Hind El Achchabi a été poursuivie par son ex-époux pour adultère et abus de confiance après son mariage avec l’homme d’affaires marocain Mohsine Karim Bennani.
Cette affaire a fait couler beaucoup d’encre dans les médias. Des sources proches de Hind El Achchabi ont affirmé au Site Info qu’elle a bien divorcé de son mari koweïtien avant son retour au Maroc et que leur contrat de mariage de rite chiite n’a jamais été authentifié par les autorités marocaines.
Son mariage avec Mohsine Karim Bennani n’a pas eu lieu au Maroc où il faut l’accord de la première épouse. Il s’est déroulé au Mali, un pays qui autorise les hommes à se marier sans le feu vert de leur première épouse. Mais le contrat de mariage, reconnu au Maroc, a été authentifié par les autorités marocaines, affirme notre source.
Pour le moment, toujours accusée d’avoir trompé son ex-mari, Hind El Achchabi reste en prison. Mais les choses semblent être sur une très bonne voie pour une prochaine libération. Pour les derniers faits dont elle est accusée, elle ne peut en effet qu’écoper de 6 mois de prison en cas de procès en sa défaveur. Cela fait 11 mois que cette mère de trois enfants est sous les verrous.
Hind El Achchabi, 38 ans, a été condamnée à trois ans de prison ferme en première instance par le tribunal de Rabat, peine ramenée à deux ans en mars dernier.
N.B.