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L’Ecole Marocaine des Sciences de l’Ingénieur lance un observatoire des métiers

Le Groupe de l’Ecole Marocaine des Sciences de l’Ingénieur, EMSI, a organisé le 3 juillet dernier, les réunions annuelles de son conseil de perfectionnement et de son conseil scientifique présidées par Dr Kamal DAISSAOUI, Président Directeur Général. Des réunions durant lesquelles, le groupe a décidé le lancement de réunions stratégies visant la création d’un observatoire des métiers et de discussions autour des perspectives de développement au sein de l’école.

Selon un communiqué du groupe, d’autres points ont aussi été évoqués lors de ces réunions, à savoir la création de nouvelles filières dont l’Ingénierie des Systèmes Embarqués adaptée aux besoins des secteurs de l’aéronautique, l’automobile, et le ferroviaire, l’ouverture vers l’Afrique et le Renforcement des softs kills avec le développement des modules de l’innovation, de la culture et de l’entrepreneuriat ainsi que la mise en place d’une mobilité internationale aussi bien entrante que sortante, à la fois pour les étudiants et pour les enseignants chercheurs. Les programmes de la mobilité Internationale aux états unis au canada et en Europe seront notamment développés avec des partenaires internationaux.

Selon Dr. Kamal DAISSAOUI, Président Directeur Général du Groupe EMSI, « Les principales missions de ces deux conseils reposent sur la définition d’une démarche anticipative sur le reengineering des formations dispensées par l’EMSI en fonction des mutations technologiques et en fonction de tous les défis sociétaux tout en étant en phase avec les besoins imminents des secteurs recruteurs ».

Il affirme également que cette approche permet à l’EMSI d’occuper une position avant-gardiste en matière de R&D et de transfert technologique.

Les réunions ont rassemblé des personnalités socio-professionnelles de différents pays, notamment le Canada représenté par Pr. Michael HAWES, CEO de Fulbright et Queen’s University, l’Amérique représenté par M. Mustapha ACHOUBANE, Directeur Relations Internationales à l’Université Polytechnique de Floride, l’Europe représenté par M. M’hamed DRISSI, Directeur de l’INSA de Rennes, et plusieurs autres industriels et représentants des collectivités territoriales du Maroc et directeurs généraux des clusters et groupements industriels comme le cluster CE3M, le Maroc Numeric Cluster ainsi que de prestigieux cabinets en conseil stratégique tels que Mazars. Cet événement a réuni également d’imminents professeurs, Directeurs académiques et des Directeurs de laboratoires de recherche, et a connu aussi une présence importante de l’association des anciens lauréats qui compte actuellement plus de 10 000 ingénieurs.

Ces conseils positionnés comme un organe de dialogue et comme un outil de propositions d’orientations stratégiques, interviennent en parfaite synergie avec l’équipe managériale et pédagogique de l’école.

M. Mustapha ACHOUBANE, Directeur Relations Internationales à l’Université Polytechnique de Floride encourage les instances de direction de l’EMSI a développer une approche pédagogique basée sur la polyvalence et la pluridisciplinarité tout en s’appuyant sur les parcours de spécialisation adaptés aux rythmes du développement économique mondiale vue que le Maroc devient un véritable Hub Africain et méditerranéen, il a aussi exprimé son enthousiasme envers tout le développement économique et sociale que connait le Maroc.

Quant au Professeur M’hamed DRISSI, Directeur de l’INSA de rennes France, il a insisté sur le besoin de développer une approche de formation d’ingénieur basée sur trois priorités, à savoir, l’internationalisation, l’innovation et la transversalité. Il a en outres souligné que l’offre de la formation au Maroc doit être en phase avec les attentes d’une Afrique qui se réveille en s’appuyant sur un processus agile et pragmatique.

« Les processus de mobilité internationales traditionnels doivent être complètement réétudiés du fait que notre planète connait des changements profonds sur tous les plans. Les processus de la mobilité internationale que ce soit pour les étudiants ou pour les enseignants doivent également être adaptés à la culture initiale de l’étudiant et celle de l’université hôte. La flexibilité et la « scalabilité » doivent être une monnaie courante de tous les programmes d’échanges et d’ailleurs c’est ce que nous essayons de mettre en place au niveau mondial dans notre fondation FulBright », ajoute Pr. Michael HAWES, CEO de Fulbright canada et professeur au Queen’s University – Canada.


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