Le juge d’instruction retient d’autres charges contre les prévenus du Hirak du Rif
Ils étaient 8 prévenus a avoir comparu lundi après midi devant le juge d’instruction de la Cour d’appel de Casablanca sur une requête que lui a adressée le procureur Hassan Matar. Il s’agit du groupe comprenant Mohamed Jelloul, Fouad Saidi, Abdelhak Sadiq, Youssef Hamdioui, Mohamed Bahnouch, Wassim El Boustani et Zakaria Adahchour.
L’occasion pour le juge de leur rappeler les faits qui leur sont reprochés, notamment: attroupements non autorisés, violence et outrage contre les forces de sécurité publiques, destruction et dégradation de bien publics entre autres.
Mais il a ajouté d’autres chef d’inculpation très lourds, notamment l’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et la participation à un complot visant à déstabiliser l’ordre public.
Pour l’avocat Mohamed Benhamani, 18 autres détenus, dont Nasser Zefzafi doivent comparaître ce mardi 20 juin devant le même juge pour se voir notifier les nouvelles accusations.
Dans ce contexte, l’avocat Mohamed El Bouchtaoui a écarté complètement l’hypothèse d’une grâce royale au vu des nouvelles charges retenues contes ces activistes. D’ailleurs dit-il, l’amnistie ou la grâce est accordée généralement aux détenus de droit commun, alors que là, les prévenus doivent bénéficier d’une relaxe sans condition et recevoir des excuses publiques puisqu’ils n’ont fait que manifester et user d’un droit constitutionnel.
S.L.