De nouvelles mesures au poste frontière de Sebta
Les autorités espagnoles ne savent plus où donner de la tête avec les porteurs et porteuses qui empruntent quotidiennement le passage dit « Tatajal » par lequel transitent les produits de contrebande. Ayant eu à faire face à de nombreux drames, notamment des morts et des blessés parmi ces « travailleurs » à cause des bousculades et du désordre, le gouvernement de Sebta a donc décidé de sévir, puisque apparemment la politique du quota n’a en rien diminué le flux des porteurs ni encore moins réduit les drames.
Désormais, ce triste passage grillagé connaîtra des mouvements par alternance de sorte que les hommes ne puissent pas côtoyer les femmes. Une solution qui a pour objectif, selon les responsables, de réduire le risque de piétinement des femmes porteuses souvent d’un âge avancé et qui ne peuvent résister aux pressions et aux cadences imprimées par les hommes, souvent beaucoup plus jeunes.
A rappeler que les autorités de Sebta ont fixé dernièrement un quota ne dépassant pas 4000 porteurs et porteuses par jour. C’est presque la moitié du nombre de ces personnes qui, pour 100 dirhams par jour, sont obligés d’acquérir et de porter sur une distance de près de 2 kilomètres des charges pouvant atteindre 25 à 30 kg.
S.L.