Les déboires judiciaires de Hamid Chabat se poursuivent
Il y a quelques jours, un expert-auditeur lui a « rendu visite » au siège de l’istiqlal pour recueillir toutes les informations se rapportant aux finances du parti.
C’était à la suite d’une plainte déposée par Hamdi Ould Errachid contre Chabat pour dilapidation d’une somme avoisinant les 7 millions de dirhams. Le secrétaire général de l’Istiqlal avait alors choisi la stratégie du silence.
Mais, il ne pourra pas adopter la même posture devant le jugement en référé qui a été rendu par le tribunal de première instance de Rabat concernant les droits sur le siège du syndicat UGTM. En effet, le juge a ordonné à Chabat à évacuer (sous peine d’utilisation de la force publique) ce siège au profit de Naâma Myara, l’autre secrétaire général du même syndicat élu à l’issue d’un congrès extraordinaire.
Or, Hamid Chabat a rassemblé une autre partie de ce même syndicat pour se faire élire secrétaire général. Mais, le ministère de l’intérieur n’ont pas reconnu cette élection, puisque la justice avait déjà interdit à Chabat d’organiser ces assises.
Il ne reste plus à Chabat qu’une issue. S’il doit continuer à survivre sur la scène syndicale, il doit reconstituer un autre syndicat, sous une autre appellation. Et au niveau du parti de l’Istiqlal, son sort semblé déjà scellé.
N.A. EL Faras