Les avocats du Maroc se réjouissent de la décision de la Justice française
La Cour d’appel de Reims a jugé, ce jeudi, comme étant recevables les deux enregistrements accablant Catherine Graciet et Eric Laurent, les deux journalistes français poursuivis pour chantage au Roi.
« Ces enregistrements n’étaient qu’un moyen de conforter l’existence du délit, celui-ci n’étant nullement remis en cause par ailleurs. Ils viennent donc s’ajouter aux différents éléments accablant déjà les accusés », déclarent les avocats du Maroc maitres Eric Dupont-Moretti et Ralph Boussier dans un communiqué.
La Chambre criminelle de la Cour de cassation avait cassé l’arrêt de la Chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris, le 21 septembre 2016, au motif qu’il y avait eu une participation indirecte de la police judiciaire à la réalisation des enregistrements qui accablent Graciet et Laurent en établissant fidèlement le processus de chantage et de tentative d’extorsion de fonds qu’ils avaient mis sur pied.
Les deux avocats se réjouissent de la décision de la Cour d’Appel de Reims qui reconnait qu’il « n’était pas de la responsabilité des enquêteurs de dissuader les plaignants de recourir à des enregistrements dont la légalité était justifiée par l’état de nécessité ». M.D. (avec MAP)
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