La sélection argentine durement critiquée avant son match contre le Maroc
La presse argentine a durement critiqué la sélection nationale battue sèchement par le Venezuela (3-1), vendredi au Stade Wanda Metropolitano à Madrid, malgré le retour de la star du FC Barcelone, Leo Messi, blessé lors de cette rencontre.
Le grand tirage sportif Olé a titré « Wanda Nada » (Wabda Rien) pour résumer cette débâcle de l’Albiceleste menée par l’entraîneur, Lionel Scaloni, objet de toutes les critiques.
Selon le quotidien, cette performance désastreuse ne pouvait pas passer inaperçue et il y a beaucoup d’erreurs à corriger car « Messi, comme cela s’est passé à plusieurs reprises, ne peut pas couvrir la forêt ».
Pour TyC Sports, cette défaite est « une gifle inattendue » et « il est très difficile de jouer pire ».
De son côté, Clarín a souligné que malgré cette « performance décevante », il est clair que l’Albiceleste souffre de « Messi-dépendance » et qu’il est très difficile de bâtir une équipe solide sans avoir de bons joueurs, tout en rappelant la défaite face à l’équipe de France (4-3), en huitièmes de finale de la Coupe du Monde.
De son côté, le Chili a été battu par le Mexique (3-1) lors d’une rencontre amicale disputée aux États-Unis.
Le Venezuela, 32e nation Fifa, a été impitoyable face à une équipe de l’Argentine complètement dépassée sur le terrain.
Salomon Rondo (5e), Jhon Murillo (44e) et Josef Martinez (75e) ont ainsi coulé les coéquipiers de Lionel Messi, malgré le but de Lautaro Martinez (59e).
Néanmoins, l’équipe argentine a déclaré vendredi soir que Leo Messi était forfait pour le match amical contre la sélection marocaine à Tanger, en raison d’une douleur persistante au pubis.
À 31 ans, « La Pulga » court en effet après un premier trophée avec la sélection. Après neuf Liga, quatre Ligue des champions et trois Coupes du monde des clubs, Messi veut soulever le prochain tournoi continental à l’approche de la Copa America, qui se jouera du 14 juin au 7 juillet au Brésil, tout en gardant en mémoire les frustrations des éditions de 2015 puis 2016, où l’Albiceleste avait craqué aux tirs au but face au Chili, double-tenant du titre continental sud-américain.
S.L. (avec MAP)