Zefzafi n’est pas prêt à céder
Dans une publication sur sa page Facebook, Ahmed Zefzafi clame son refus de participer à un quelconque dialogue avec n’importe quelle partie dont les initiative sont « suspectes ou sujettes à caution ».
Le père du leader du Hirak du Rif affirme que dialogue et initiatives ne sauraient être qu’avec des acteurs ayant foi aux principes et aux revendications légitimes du mouvement. Aucun dialogue avec des parties hors de ce cadre n’est souhaité ni souhaitable, renchérit Ahmed Zefzafi, en reprenant le verset « Lakom dinoukum wa liya dine » (Vous avez votre religion et j’ai la mienne) » de la Sourate 109 « Al Kafiroune ».
Le père de Nassaer Zefzafi, « l’îcone du Rif », explique également que c’est son avis personnel et qui ne lui a été dicté par aucune partie. Cependant, il se dit prêt à tout dialogue sincère et constructif avec « ceux qui ont entre les mains les solutions nécessaires justes et équitables ».
Il est donc temps que l’Etat soit à l’écoute de la vox populi et qu’il réfléchisse sérieusement et efficacement aux solutions adéquates, à même de garantir les droits légitimes des citoyens, a-t-il souhaité.
Ahmed Zefzafi a conclu par rappeler les quatre conditions que le leader du Hirak du Rif pose pour l’amorce de négociations ultérieures avec l’Etat. A savoir: relaxer tous les activistes détenus; mettre fin à la procédure pénale de poursuites à l’encontre de Rifains sur le sol marocain comme à l’étranger; concrétiser les revendications de la population du Rif et, enfin, poursuivre et juger tous ceux qui ont été impliqués, d’une manière ou d’une autre, dans des actes de violation et de délits que le Rif a subis.
Larbi Alaoui et Yassine Hasnaoui