Attentat en Nouvelle-Zélande: la mère de l’étudiant de Fès se confie (VIDEO)
La mère du jeune homme de 19 ans accusé d’avoir fait l’apologie de l’acte terroriste perpétré dans deux mosquées en Nouvelle-Zélande est sous le choc.
Au micro de Le Site info, elle a exprimé sa surprise après l’arrestation de son fils et déploré cette injustice. «Mon fils n’est pas athée et ne l’a jamais été. Notre famille est croyante. Mon mari et moi faisons chaque jour la prière d’Al Fajr et les voisins peuvent vous l’assurer», a-t-elle confié, en larmes. Et d’ajouter : «Le responsable de ces attaques a été qualifié de malade mental alors que mon fils, qui n’a tué personne, risque gros. C’est tellement injuste. J’ai bien élevé mon fils, je connais tous ses secrets. Cette affaire risque de lui gâcher son avenir. Il devait prochainement intégrer la gendarmerie royale».
Le père de l’étudiant, de son côté, a indiqué que son fils est brillant, assidu et sérieux, soulignant qu’il est musulman, croyant et pratiquant. «Il n’a jamais été en prison et ne s’est jamais rendu à un commissariat. En plus, mon fils n’est pas athée, contrairement aux rumeurs qui ont circulé. Il faut connaître la vérité avant d’adresser ce genre d’accusations», a-t-il regretté.
Rappelons que le service préfectoral de la police judiciaire de Fès a procédé, en coordination étroite avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire, à l’arrestation, samedi matin, d’un apprenti de l’Institut de Technologie appliquée, âgé de 19 ans, pour son implication présumée dans une affaire d’apologie d’actes terroristes via des publications sur les réseaux sociaux.
Un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) indique que le suspect a posté une publication sur son compte “Facebook” dans laquelle il a fait l’apologie de l’acte terroriste qui a visé vendredi des fidèles dans deux mosquées en Nouvelle-Zélande.
Le mis en cause sera déféré devant le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire, pour enquêter avec lui sur les actes criminels qui lui sont attribués et déterminer leurs tenants et aboutissants, et ce sous la supervision du parquet chargé des affaires du terrorisme, selon le communiqué.
N.M.