Attaques en Nouvelle-Zélande: le bilan s’alourdit
Quarante-neuf personnes ont été tuées et une vingtaine d’autres blessées dans les attaques terroristes qui ont ciblé deux mosquées de la ville de Christchurch, au Sud de la Nouvelle-Zélande, durant la prière de vendredi, selon les autorités locales.
« On ne peut que décrire cela comme une attaque terroriste », a souligné la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, faisant savoir que l’attaque « semble avoir été bien planifiée ».
La cheffe du gouvernement néo-zélandais a déploré l’une des « journées les plus sombres » jamais vécues par la nation.
Le nombre exact de tireurs impliqués dans ces attaques n’est pas encore connu, mais trois hommes sont en garde à vue, selon les autorités néo-zélandaises.
Le Premier ministre Scott Morrison a déclaré que le tireur à l’une des mosquées de Christchurch était ressortissant australien, ajoutant qu’il s’agit d’un « terroriste extrémiste de droite ».
L’armée néo-zélandaise a, par ailleurs, désarmé des engins explosifs improvisés qui ont été retrouvés dans les véhicules des suspects.
Les forces de l’ordre, qui avaient imposé un bouclage du centre-ville avant de lever les mesures quelques heures plus tard, ont demandé aux fidèles d’éviter les mosquées « partout en Nouvelle-Zélande ».
L’hôpital, les écoles et les bâtiments publics de la ville ont été fermés, alors que les autorités ont appelé « tous ceux qui sont présents dans le centre de Christchurch à ne pas descendre dans la rue et à signaler tout comportement suspect ».
La Nouvelle-Zélande, pays réputé pour sa faible criminalité, a relevé son niveau d’alerte à la sécurité de bas à élevé.
Selon le recensement de 2013, quelque 46.000 personnes s’identifiaient comme musulmanes en Nouvelle-Zélande, soit un peu plus de 1% de la population totale.
S.L. (avec MAP)