
La rue gronde encore et toujours chez les Algériens. Ils ont de nouveaux envahi les rues de la capitale pour faire entendre leurs voix, ce vendredi 8 mars, exigeant que le président Abdelaziz Bouteflika renonce à briguer un 5ème mandat.
Abdelaziz Bouteflika (ou plus exactement son directeur de campagne) a déposé, dimanche dernier, son dossier de candidature pour l’élection présidentielle du 18 avril prochain. Toutefois, il semble que nos voisins soient déterminés à ne pas baisser les armes. C’est le troisième vendredi consécutif de ces manifestations et rien ne semble pouvoir stopper cette effervescence populaire, surtout pas la lettre qu’a adressé Bouteflika à son peuple.
Le président algérien a tenté de calmer la tempête en promettant d’organiser, s’il est réélu, une élection présidentielle anticipée à laquelle il ne prendra pas part. Ceci dans un délai d’un an. Les grandes lignes de son message ont été lues à la télévision publique.
Depuis l’annonce officielle de la volonté de l’actuel locataire du palais d’El Mouradia de briguer un 5e mandat, plusieurs manifestations ont été organisées à travers le pays. Le mouvement a fait boule de neige à Chlef et à Alger, d’abord, à Bordj Bou-Arréridj, ensuite, avant de se propager dans d’autres contrées de l’Algérie profonde à l’image d’Oran, Annaba, Biskra, Tizi Ouzou, Batna, Oum El-Bouaghi, El-Tarf et Béjaïa.
K.B.
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