Attaque dans une prison en France: ce que l’on sait (VIDEOS)
Le détenu «radicalisé» qui, dans la matinée, a blessé grièvement à l’arme blanche deux surveillants à la prison de Condé-sur-Sarthe, en Normandie (nord-ouest de la France), a finalement été interpellé, dans la soirée, ont rapporté les médias français en citant un tweet du ministre français de l’intérieur, Christophe Castaner.
L’opération, menée à cet effet par le RAID, une unité d’élite de la police française, a permis également l’interpellation de la femme du détenu qui s’était retranchée avec lui dans l’unité de vie familiale (UVF) de la prison, a-t-on précisé de mêmes sources.
Le détenu, Michaël Chiolo, et sa femme ont été blessés par balles dans cette opération qui a duré près d’une heure. Le pronostic vital de la femme serait engagé.
Avant l’interpellation par le RAID de l’assaillant et de son épouse, des détonations causées par des grenades assourdissantes ont été entendues.
La ministre française de la Justice, Nicole Belloubet, avait qualifié d’ «attaque terroriste» l’agression perpétrée par le détenu à l’aide d’un couteau en céramique contre les deux surveillants.
La section antiterroriste du parquet de Paris s’est ainsi saisie de l’enquête à la suite de l’agression dans laquelle les deux surveillants ont été grièvement blessés sans que leur pronostic vital ne soit engagé.
Fiché «S», l’assaillant, 27 ans, avait été condamné en juillet 2014 à 30 ans de prison pour avoir séquestré, torturé et tué, avec deux complices, un octogénaire, ancien cheminot rescapé des camps nazis, dans le but de le voler.
Le détenu, qui s’était radicalisé en prison, a ensuite été condamné en novembre 2015 à un an de prison supplémentaire pour apologie d’actes terroristes après avoir mimé les attaques meurtrières du Bataclan, à Paris.
S.L. (avec MAP)