Un « ami du Maroc » débarqué par l’Arabie Saoudite
Nos « frères » saoudiens ne ratent aucune occasion pour chercher noise au Maroc. Sans rappeler leurs nombreuses bourdes successives à l’encontre du Royaume et de ses intérêts, il suffit de relater leur dernière trouvaille de porter atteinte aux relations bilatérales qui ne cessent de se détériorer.
Cette fois-ci, l’Arabie Saoudite s’en prend à « un ami du Maroc », de nationalité… saoudienne, en la personne de Abdulaziz Othman Altwajiri. Ainsi, le secrétaire général de l’Organisation islamique pour l’Education,la science et la culture (ISESCO) a été viré de son poste. Décision de son pays que le Docteur Altwajiri dit avoir acceptée sans sourciller.
Selon l’hedomadaire Al Ousboue Assahafi, le désormais ex-secrétaire général de l’ISESCO, viré par la volonté de Ryad, a su accomplir sa mission pendant de longues années. Et ce, en parvenant à « garder les distances » de l’Organisation avec les autres courants et crises au sein de pays du Golfe et dont l’écho est arrivé jusqu’au Maroc.
Dans un communiqué, l’ISESCO avait mis en exergue les « excellentes relations bilatérales » entre le Royaume wahabbite et le Royaume du Maroc. De même que, depuis sa création en 1982, elle tient à consolider la solidarité, dans le respect des « principes de complémentarité et d’égalité pour renforcer la coopération entre les Etats membres ». Sachant que la mise en oeuvre de ces disposition est en vue de « promouvoir l’éducation, les sciences, la culture et la communication par tous les moyens appropriés ».
D’un autre côté, la même source précise que, selon l’ISESCO, la décision saoudienne de nommer un autre secrétaire général n’a nul rapport avec les relations qui unissent les deux Royaumes. Il s’agit plutôt d’une ordonnance souveraine d’un Etat membre, conformément aux règlements intérieurs de la Conférence générale de l’ISESCO.
Reste toutefois à s’interroger sur ce timing choisi par l’Arabie Saoudite afin de débarquer Abdulaziz Othman Altwajiri.
L.A (avec K.Z.)