Casablanca Parc: les victimes crient à l’injustice
Mercredi dernier, le gouverneur des arrondissements de Ain Chock devait recevoir en audience une délégation des victimes du projet immobilier « Casablanca Parc » de Sidi Maârouf. Ce rendez-vous fixé au siège de la préfecture, à l’initiative de la Direction générale des collectivités locales, a été reporté après de longues heures d’attente des réservataires concernés.
Ceux-ci avaient l’espoir d’être reçus par le gouverneur en vue de trouver une solution à leur litige, entre les mains de la justice, avec l’un des prometteurs immobiliers dudit projet, rapporte le quotidien Assabah. Lequel litige concerne les 1500 appartements et une centaine locaux commerciaux de proximité dont les travaux ont connu un arrêt inexplicable, au grand dam des acquéreurs lésés et frustrés.
Et pour ne rien arranger, à leur lieu et place, c’est le promoteur qui a été reçu, et en grande pompe, s’il vous plaît, par le gouverneur d’Ain Chock! Voiture de luxe bien garée, garde rapprochée, Sadreddine Benhima a été conduit jusqu’au bureau du gouverneur! Ceci, sous les protestations légitimes des réservataires, dénonçant cet acte flagrant et injuste des deux poids, deux mesures. Ils n’ont pas non plus manqué l’occasion de s’interroger sur cette espèce d’immunité dont jouissent la Holding Maprinvest (Marocaine de prestations et d’investissements) et sa filiale Treize-Huit.
Le journal précise également que les services de la police judiciaire de la préfecture de police de Casablanca continuent à entendre les victimes de cette « arnaque immobilière ». Ces derniers ayant déposé plainte auprès du parquet général pour abus de confiance, faux et usage de faux.
L.A.