Colère des enseignants: le gouvernement réagit
Le gouvernement reste ouvert à toutes les propositions et observations susceptibles de contribuer à l’amélioration du statut des cadres enseignants relevant des des Académies régionales d’éducation et de formation (AREFs), en vue d’assurer les garanties et les droits leur permettant d’accomplir leurs missions dans les meilleures conditions, a indiqué, jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi.
Le gouvernement a veillé à garantir nombre de droits aux cadres du corps enseignant au niveau des AREFs dans le cadre du statut qui leur accorde les mêmes droits en termes de salaire, d’avancement, de reclassement, de couverture médicale et de prévoyance sociale, ainsi que le droit à la retraite, à l’appartenance syndicale et aux mutations, a précisé El Khalfi lors d’un point de presse tenu à l’issue de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement.
A cet égard, le ministre a souligné que la réforme du système d’éducation et de formation ne peut s’opérer qu’en garantissant la stabilité professionnelle et la sécurité de fonction des cadres enseignants afin de leur permettre de s’acquitter de leurs missions dans une situation confortable, dès lors qu’ils constituent le maillon fondamental de la réforme du secteur de l’éducation et de formation et vu leur rôle central dans la lutte contre l’encombrement des classes.
Dan ce sillage, El Khalfi a mis en avant la baisse palpable au cours de ces deux dernières années de l’encombrement des classes, passé d’environ 65 élèves à 35 dans 90 pc des classes, se félicitant de la contribution des première (35.000) et deuxième (15.000) promotions des cadres enseignants dans l’obtention de ces résultats.
El Khalfi a, par ailleurs, rappelé la déclaration du ministre de l’Éducation nationale à la Chambre des conseillers, dans laquelle il a affirmé que la titularisation intervient après deux ans de travail, à travers un concours de qualification professionnelle qui permet l’intégration au sein des AREFs et la promotion au deuxième échelon, deuxième grade de l’échelle 10.
Cela permet également aux cadres des AREFs d’accéder à la même situation administrative des autres cadres enseignants soumis au statut relatif aux fonctionnaires du ministère de l’Éducation nationale, a-t-il ajouté.
S.L. (avec MAP)