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La mésaventure d’une étudiante marocaine à l’aéroport de Bruxelles

Rania Akrach, une Marocaine de 19 ans, est étudiante à l’université de Lille 2 en sciences politiques. Après avoir passé trois jours avec sa famille au Maroc, son retour en France ne s’est finalement pas passé comme prévu

Tout a commencé lorsque la jeune fille a pris, dimanche 3 février, un vol vers Bruxelles pour y transiter rapidement avant de retourner vers la France puisqu’il n’y a pas de vols directs entre Casablanca et Lille.

A son arrivée à l’aéroport de Bruxelles, Rania présente comme pièce pour voyager son récépissé de demande de titre de séjour français. L’étudiante a alors été immédiatement placée à l’isolement par la police de l’aéroport au célèbre centre Steenokkerzeel, un centre de rapatriement,  afin d’être interrogée. C’est que la pièce présentée ne lui permet d’atterrir qu’en France…

Sous le choc, Rania contacte sa famille pour l’informer de sa détention. En parallèle, elle a dénoncé, selon sa sœur, la maltraitance et l’humiliation dont elle a été victime.

« Elle ne fait que pleurer. La police belge la menace de rester dix jours dans la pièce en question si elle ne se résigne pas à signer le papier disant qu’elle passerait la nuit dans un centre de détention pour immigrés avant de reprendre un vol le lendemain pour Casablanca, au lieu de l’envoyer en France, là où elle réside, à quarante minutes seulement de l’aéroport », a confié sa sœur à RTBF.

Le média français a également contacté l’attaché au consulat général du Maroc Fouad Mejlouti qui a expliqué que «c’est un cas connu et très problématique pour leurs services. Les titres de séjour se sont en effet valables que dans les pays où ils sont émis. Les ressortissants devraient être mieux informés», a-t-il expliqué.

La famille de Rania, de son côté, a assuré qu’elle n’a plus de nouvelles de la jeune fille depuis son arrivée au centre. « Nous attendons encore son retour, et depuis qu’elle est en centre de détention elle n’a pas de téléphone et ne peut nous contacter. Un ami s’est rendu à l’aéroport mais on ne lui a pas permis de la voir, ni de lui parler. Ses copines se sont rendues très tard le soir au centre de détention où elles ont pu la voir pendant 5 min seulement », a précisé sa sœur.

Par ailleurs, la police fédérale a indiqué à RTBF qu’elle est en train d’examiner les faits.

N.M.

 


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