Bébé décédé à Rabat: les derniers éléments de l’affaire
Le tribunal de première instance de Rabat a décidé lundi 14 janvier d’accorder la liberté provisoire aux deux infirmières de la maternité des Orangers, accusées d’avoir causé la mort d’un nouveau-né et la détérioration de l’état de 5 autres. Les deux employées ont passé un mois en détention.
A noter que des syndicats ont apporté leur soutien aux deux infirmières en mettant à leur disposition dix avocats pour les sortir de cette affaire. En parallèle, ils accusent le gouvernement d’être responsable de l’état déplorable du secteur de la santé au Maroc.
Pour rappel, le ministère de la Santé avait annoncé l’ouverture d’une enquête urgente et approfondie après le décès d’un nourrisson et la détérioration de l’état de santé de cinq nouveau-nés à la Maternité des Orangers relevant du Centre hospitalier universitaire Avicenne de Rabat.
Dans un communiqué, le département avait rappelé que “le staff médical et infirmier s’est empressé d’assurer la prise en charge de six nouveau-nés qui ont été aussitôt transférés au service de réanimation et de soins intensifs à l’hôpital pédiatrique, ce qui a permis d’améliorer l’état de cinq nourrissons”, déplorant la mort d’un bébé en dépit des efforts consentis par le personnel médical.
Aymane A.K