Amina Maelainine se confie: « C’était douloureux »
La députée PJD Amina Maelainine, s’est une nouvelle fois prononcée sur l’affaire de ses photos sans voile. La PJDiste a admis dans un post Facebook que cette polémique était « douloureuse ». « Je me suis soudainement retrouvée au cœur d’une guerre sanglante au cours de laquelle certaines parties ont fait usage de tous les moyens médiatiques et logistiques pour arriver à leurs fins. C’est une vraie guerre politique visant à nuire à mon image sans le respect des règles d’éthique et sans morale », a-t-elle écrit.
Et d’ajouter: « Sachant depuis le début que c’était une guerre inégale contre une machine qui ne connaît que le langage de la destruction, et en un instant de faiblesse humaine, j’ai décidé de céder et encaisser des coups douloureux. Je ne pouvais pas supporter que des familles et des enfants innocents, qui n’ont pas choisi de s’engager en politique, soient impliqués dans cette affaire. Je ne pouvais pas supporter leur douleur, moi qui me suis promis de faire face à tous les obstacles et de ne faire ni concession ni compromis au sujet de mes convictions, depuis l’âge de treize ans où j’ai observé une grève de la faim dans un lycée interne pour protester contre la malnutrition. Ces victimes n’ont pas choisi la politique, mais elles se sont retrouvées dans l’œil du cyclone ».
Amina Maelainine se défend en poursuivant: « Il ne s’agissait pas d’hypocrisie ou de tromperie. L’essence de cette histoire est une guerre contre une ‘femme’ et j’admets ici à ceux qui ont décidé, planifié et surveillé en usant de moyens importants; vous m’avez eu. Cette jeune femme vous a fait face qu’en recourant à la parole, et à la volonté de réforme. (…) et j’ai toujours respecté les règles du jeu et les règles éthiques ».
« La persécution d’une députée qui n’a ménagé aucun effort pour promouvoir et développer son pays en intégrant le Parlement par le biais du système de quotas puis en passant par les listes locales, ne sert pas notre cause commune, la démocratie », a-t-elle notamment expliqué.
Aymane A.K