Une crise sans précédent guette l’Algérie
La lutte pour le pouvoir et l’argent domine la scène politique en Algérie qui risque de connaître une «crise sans précédent» à partir de fin 2019, avertit Abderrazak Makri, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP/opposition).
«À partir de fin 2019, jusqu’à 2022, nous allons connaître des années de vaches maigres, sans précédent. Elles seront difficiles pour l’Algérie et le simple citoyen en ressentira le fardeau plus que d’autres », prédit le chef du parti islamiste dans un message publié vendredi sur sa page Facebook.
Makri, qui plaide pour le report de la Présidentielle d’avril prochain pour entamer une transition d’une durée d’une année, avance que «peu d’Algériens s’inquiètent des risques économiques et sociaux qui vont rendre l’Algérie très vulnérable aux menaces régionales et internationales à court terme».
Il avait auparavant déploré que rien ne va plus en Algérie où «les échecs politiques, économiques et sociaux se succèdent d’année en année». «L’Algérie est aujourd’hui bel et bien en danger et si les dirigeants continuent de s’accrocher au pouvoir sans déployer les efforts nécessaires, afin de remédier à cette situation regrettable et même catastrophique que nous vivons, nous serons tous pris dans une tourmente fatale où personne ne pourra nous sauver», a-t-il mis en garde.
Et d’expliquer que «si la situation économique du pays est aujourd’hui à la dérive pour cause de chute des prix du pétrole, «c’est parce que nos dirigeants avaient extrait et vendu toutes nos richesses souterraines pétrole et autres».
S.L. avec MAP