Maroc: les enseignements ouvrent le bal de la grogne sociale
Les enseignants ont été les premiers à ouvrir le bal de la grogne sociale au Maroc. Aussi, l’appel à la grève nationale des enseignants décrété le 3 janvier par la Coordination nationale de l’enseignement au Maroc a été largement suivi jeudi, puisqu’il est fait référence d’une participation qui dépassait les 95%.
Pratiquement tous les syndicats de l’enseignement toutes couleurs confondues se sont joints au mouvement conséquent à la sourde oreille dont fait preuve l’exécutif aux revendications du corps enseignant. Le bras de fer entre enseignants et leur ministère de tutelle qui dure depuis trois ans déjà n’est donc pas prêt d’être terminé au regard de l’inquiétante tournure prise par les évènements. Les contestations font suites à un cahier de doléances non satisfait et qui comporte nombre de revendications.
Malheureusement, le ministère se réfugie derrière l’excuse du financement sachant en cela que l’éducation nationale vit au crochet de l’Etat. L’autre son de cloche est syndicaliste, il se veut avoir un seul interlocuteur et surtout qu’il ait un pouvoir de décision réel.
M.J.K.