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Ce que pense un spécialiste des renseignements du meurtre d’Imlil

Un ancien directeur central des renseignements généraux marocains, aujourd’hui chercheur invétéré, Abdelhak Bassou, dans les colonnes de l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, a donné un avis éclairé sur le double meurtre d’Imlil dans la région du Haouz qui a coûté la vie à deux jeunes touristes scandinaves, l’une Norvégienne et l’autre Danoise.

Dans son analyse, il a bien voulu mesurer la portée de cet acte terroriste qui n’a pas fini de livrer tous ses secrets. Abdelhak Bassou a mis le doigt sur les nouveaux modes de fonctionnement des groupes jihadistes, Daech, notamment. Ils désignent ‘’des cibles, des Etats, et laissent des personnes isolées, des petits groupes ou des « revenants », faire le boulot. Ensuite, ils ne revendiquent même plus l’action. Au meilleur des cas comme chez Daech, c’est relayer çà et là dans ses différents médias. L’action répertoriée incite du coup un groupe ou autre ‘’ loup solitaire’’ à s’en inspirer et à l’imiter.

Revenant sur les ‘’Barbares de Chamharouch’’ et le double meurtre d’Imlil, Abdelhak Bassou affirme qu’ils n’ont pas ciblé la Scandinavie mais le Maroc. Dans leurs déclarations, ils citent les institutions marocaines, son économie et le vivre-ensemble et cela correspond à la ligne terroriste de la chose dictée par les structures jihadistes.

Au passage, il note l’absence d’armes sophistiquées, les terroristes ici se contentant d’utiliser de simples couteaux de boucher. Selon lui, dès lors qu’ils ne cherchent plus à s’équiper ou à se financer, il est alors plus difficile de déceler quoi que ce soit. Abdelhak Bassou n’omet pas de dénoncer les connexions entre la petite délinquance et le jihadisme qu’ont révélé des démantèlements de cellules présumées terroristes et de la saisie de stupéfiants.

M.J.K

 


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